Il m'arrive de me coucher sur mon lit et de faire le mort, j'imagine une flamme qui doucement s'éteint comme cette nuit là, cette nuit ou je suis mort.
J'avais huit ou neuf ans lorsque je fut pris par une crise d'asme, toute l'après mes bronches cétais rétracter raréfiant l'aire dans mes poumons, jusque aux soir ou je ne respirait plus que pare petite et douloureuse inspirations, Dans la chambre de l'internat tous ce préparais a ce coucher alors que dans l'indifférence générale je me demandais ce que je pouvais bien faire, puit je remarquais que mon état ne semblais inquiéter aucun de mes amis, ils jouais, courrais, ce battais…
Je me souvient de quelques pensés d'alors : " pourquoi mes amis viendrais alors que même l'aire ne le veut pas " " pourquoi ne viennent ils pas ? Ce n'est pas très amusant de regarder quelqu'un mourir, au moins là ils s'amusent, je n'est même pas assez de souffle pour discuter, c'est mieux ainsi. " Pendant la nuit l'aire ce raréfiât encore, respirer devenais une lutte, c'étais comme tenir un plat brûlant sans avoir la place de le poser, on ne peut ni le lâcher ni le garder, juste souffrir, de la même façon je n'avais pas assez d'aire pour vivre ou trop pour nourrir, trop épuiser pour rester éveiller ou même pleurer et trop mal pour m'endormir juste assez pour souffrir.
Je regardais les autres dormir paisiblement plonger dans de doux rêves, je voulais appeler a l'aide mes que pouvais t'on faire ? que pouvais je faire ? Mourir ? Mourir ! Je fermais les yeux, relâchais tous les muscles tendu par l'effort et je l'appelais ma tête tombât en arrière j'espérais que l'indifférence toucherais aussi le pions de notre étage pour qu'il me laisse reposer en paix, mon esprit ce vidais de toutes penser, il y a pire que d'être seul dans la foule c'est mourir seul dans la foule.
" Endors toi, cesse de lutter c'est inutile tu ne fait que prolonger la douleur, n'est pas peur ce n'est que la mort. "