D’un éternel retour aux formes initiales ou se dessine dans une voûte ou jadis reposait un vitrail une forme blanche éclatante qui éclairé un lieu sacré ayant oublié le passage de l’homme. Le royaume est inversé, ce qui apportait la clémence tend la mauvaise corde, une silhouette sombre disparaît dans la peur d’être reconnue.
Des voyageurs sont dan s le dé nivelé de pierre et de terre boueuse, coupant toutes les ronces qui veulent leur barrer le chemin. La colline se dresse fièrement de toute sa splendeur, mythique, ou la musique douce se traduit par de petits gazouillis. Et comme le soleil qui s’étouffe petit à petit à travers les feuilles, le chant s’atténue aussi au fur et à mesure que les voyageurs s’approchent des arbres centenaires. Ils arrivent presque.
Le vent qui s’engouffre remue toute la poussière et semble influencer les ombres. La majesté dans sa fureur n’ose partir et se fige aux cotés de la mère des douleurs, celle ci ayant perdue son symbole. Il reste encore un espoir que les étrangers n’entrent pas, ainsi l’œil aux aguets, l’ombre attend.
Les hommes coupent encore les buissons, la densité incroyable de cette végétation rend presque impossible la traversée du plus vieux coin de la foret. Mais la main frappe de plus en plus fort. La nature doit céder.
Des coups se font entendre, ils se rapprochent de plus en plus. Puis vient le silence, rompu peut de temps après pas des voix, puis les coups recommencent. Ils longent le mur… Ils vont sans aucun doute la trouver… cette porte… dans un grand désordre, c’est un tourbillon qui se déchaîne, la seule façon d’expliquer l’orgue qui s’est mis à jouer tout seul.
L’entrée est brutale et barbare. Les hommes ne peuvent s’empêcher d’exprimer fortement leur joie. Mais ils s’arr êtent b rusquement de parler et regardent la pièce avec un grand émoi. Ils bloquent leur respiration ; au fond d’eux même une une lente frayeur refait surface. Devant tant de majesté personne ne peut réagir avec la certitude de ne pas se retrouver au bort d’un précipice ou dansent les flammes.
Ce serait la pire des humiliations mais les sentiments ont raison de la haine qui animent les ombres. Ainsi la danse s’accomplit au rythme de la mélodie de la mort, l’orgue pourtant vieille et abîmée joue comme si elle était envoûtée par on ne sait quel musicien mystérieux, se rapprochant peu à peu d’une musique des plus infernale pour la simple vie mortelle.
Ils sont tombés.