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Ben ici on va pa se prendre la tête enfin je l'espère.
 
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 L'ange de l'absolue

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MessageSujet: L'ange de l'absolue   L'ange de l'absolue Icon_minitimeMer 1 Nov - 16:33

Comme il est plaisant de se complaire dans le mal, n'est ce pas ? Quand des esprits béats, corps emplis d'immondices, arrivent jusqu'à mon corps décharné, je me dis avec une pointe de lascivité qu'il serait si bon de leur transmettre mes éphémères pensées.
Tout meurt si vite, tous seront décrépits après tant de fortuites infortunes...comme il est agaçant de se sentir faible. Je dirai même que la vie n'est qu'une flaque d'eau fangeuse dans laquelle on choit, atteint d'une rupture d'anévrisme, le sang coulant par la bouche et les mains battant le vide. Le plus jouissif reste quand même de voir l'autre agoniser, sa peau bleuir, ses os ressortir sous ses veines éclatées, aider à s'ouvrir les plaies du malheureux. Après tout, condamné pour condamné, quel intérêt a t-il à se débattre du destin ? Aucun, aussi me permets-je toujours de déchiqueter les chairs de l'infortuné avec des lames rouillées. Le plaisir naît dans la souffrance, et y disparaît. La mort naît d'un plaisir achevé qui ne resurgira plus. Et le néant achève l'unité atomique. Et l'homme rit d'avoir fait souffrir plutôt que d'avoir souffert. La victime n'existe pas, car elle paie pour avoir été le bourreau d'autrui, comme autrui fut le couperet d'autres, encore et encore.
Et je prône le meurtre. Comment peut-on tolérer un inférieur à son côté, toujours pleurant et gémissant de ses malheurs comme un avorton écrasé au sol ? Alors qu'il est un privilégié, protégé par le bras vengeur du possesseur de l'arme physique et spirituelle ! Je hais le faible, je hais le sage qui m'exaspère par son état d'entrepreneur de conscience, par son orgueil pornographique et décadent, par sa moralité me faisant autant de mal que l'autocannibalisme et l'énucléation, progéniture d'Ixion, je hais le modéré, égoïste narcissique ne pensant qu'à sa carcasse putréfiante et empestant mon air, je hais le faible car il me montre par sa seule présence infecte et excrémentielle que je lui suis supérieur. Et il m'insupporte en le fait que sa seule présence m'engage à toujours plus le frapper pour le punir de son aspect larvé, le faire croupir dans son sang haïssable ne serait-ce que pour me consoler d'avoir aidé un pauvret à ne plus supporter la vie, et lui-même. Oh oui! Que la vue de soi-même dans sa propre faiblesse doit être haïssable, comme elle doit être défigurante et porteuse de maux ! Le pus sortant sans cesse de la bouche avec ses odeurs concupiscentes à chaque fois que l'on essaie de philosopher, et qu'on se rend plus larvaire encore ! Je hais le faible.
Et je prône le viol, le viol de l'âme impure et abjecte, car elle n'a plus rien à perdre, plus rien à gagner, plus rien à défendre une fois sa pureté, sa virginité perdue dans des actes que même le roi de tous les tyrans en deviendrait fiévreux et vomissant de dégoût. Les liquides coulant des pores de la peau pustuleuse de l'âme impure ne sont que les témoins de son crime et de son injustice à vivre. Et je prône le viol de cette âme, que ses chairs tombent au sol en fientes ensanglantées et qu'elle se voit mourir dans les yeux de son assassin libérateur, cela pardonnera ses pêchés, je m'en fais la main porteuse et garante !
Et que celui qui n'a pas d'estime de lui-même soit démembré par des rats pendant son sommeil, apeuré de ne pas avoir osé demander à un seigneur de lui transpercer le tronc pour laver sa vie ordurière. Car il est détestable et provocant pour le Juste, car il porte en lui le vice et les racines de la perversion, car il me déplaît et son sang est salissant comme autant de porcs éventrés. Et il s'y complaît. Et il se complaît dans sa béatitude et son ignorance de l'amour propre.
Qu'il soit pestiféré celui qui osera lever sur moi les yeux en un signe de désobéissance, et que le remords fasse tomber ses muscles mangés de vers grouillants et pullulants dans son ventre depuis sa naissance, que des abeilles naissant sous sa peau crèvent son derme, lui arrachant des cris de douleur que je puisse entendre jusqu'aux pôles. Comme on connaît les saints, on les honore. Thémis.
Et que cela en rien ne vous horrifie, car c'est ici que triomphe la vérité, c'est ici que naît ma présence, c'est ici que vous recevez la parole de l'Euménide, c'est ici que vous comprendrez dans un brusque foudroiement de lucidité que je proclame le message de la justesse et de l'Absolu !
Je suis Wotan, démon de l'Etoile des Ombres, maître de Kether, Hocmâ, Binâ, Hesed, et Geburâ, Tiphereth, Netzâ, Hod, Yesod et Malchut.
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