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Ben ici on va pa se prendre la tête enfin je l'espère.
 
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 un jour l'amour dit à la mort

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MessageSujet: un jour l'amour dit à la mort   un jour l'amour dit à la mort Icon_minitimeMer 1 Nov - 16:29

Désespérément elle ne demande qu'à quitter terre. La douleur est si grande que son regard en est terrifiant. Jamais, ô grand jamais elle n'avait été torturée de la sorte; l'abomination est grande. Se tordant de douleur tout en essayant d'hurler pour se libérer de tout, Elia attend que la mort veuille bien la prendre, rapidement. Elle n'avait jamais autant souhaité mourir qu'à l'instant même. Mais au fond d'elle cette lueur d'espoir, celui que tout se calme. Mais comment ? Cette question la mine de plus belle. Et désormais son désespoir est total.
Elle continue de déambuler dans les rues de cette ville qu'elle connaît si bien, toujours sans but et sans raison. Elle essaie de trouver une réponse à cette détresse mais, la nuit ne l'aide pas, non elle la détériore encore plus. Or Elia, cette jeune femme à peine sortie de l'adolescence, aime cette l'obscurité et ce calme, et espère toujours trouver un réconfort auprès d'eux.
Désormais elle se trouve dans une ruelle près de l'église et ne se souvient même plus comment elle est arrivée jusque là. Elle sait seulement qu'une chose qui lui donne envie, se trouve dans cette ruelle. Quelques mètres plus loin elle aperçoit une silhouette qui s'éloigne. Et inconsciemment elle la suit à travers une multitude de rues sombres.
Après l'avoir éloigné suffisamment de son point de départ Luc stoppe sa marche et se retourne, découvrant le visage de celle qui le suit avec la discrétion d'un félin. Il aperçoit sous ces magnifiques yeux bleus des traces d'un maquillage fraîchement coulé. Sa future victime ne bouge pas, elle l'observe. Elia est subjugué par l'apparence de cet être qu'elle a du mal à classer dans la catégorie humain ou vivant. Cet homme au regard sombre a les cheveux qui lui tombent sur les épaules et a revêtu un long manteau de cuir noir, aussi long que celui qu'elle arbore. Mais la comparaison s'arrête là. Pourtant Elia se sens proche de ce vampire, elle a toujours voulu rencontrer des personnes qui lui ressemblent, mais elle n'a fait que les croiser. Elle avait rêvé des nuits entières à de telles rencontres. C'étaient des rêves magnifiques où rien n'était impossible.
Et soudain il l'attire à lui. Elle ne se débat pas, pourquoi faire, elle sais ce qui l'attend et se laisse aller car c'est peut-être ce qui peut lui arriver de mieux.
Délicatement Luc lui incline la tête et écarte les cheveux roux de ce tendre cou qui lui donne tant envie. Cette peau est si blanche et si douce que lorsqu'il l'effleure de ses lèvres sa faim devient insoutenable. Soudainement il lui plante ses crocs qui la font tressaillire et très vite Elia s'abandonne pleinement à ce baiser.
Il sait pourquoi il l'a choisi, il sent qu'elle souhaiterai que cela ne cesse jamais. Luc a aussi remarqué cette petite lueur malsaine mais fragile au fond de ses yeux. Elle sera une vampire impitoyable.

Pourquoi soudain cette peur? Elle qui voulait tellement mourir. Malheureusement c'est trop tard, il est à ses côtés et elle à le goût du sang dans la bouche. Il fait terriblement sombre dans cette pièce et elle se demande comment elle fait pour y voir quelque chose. Elia a beau chercher, il n'y a aucune source de lumière, pourtant elle voie de mieux en mieux. Et ce sens n'est pas le seul à s'être développé. Elle a des sensations qui lui était jusqu'alors inconnue. Le vampire regarde sa nouvelle recrue avec envie. Elle le perçoit dans un frisson qui remonte le long de sa colonne vertébrale. Elle se retourne lentement comme par peur de découvre un monstre. Ce qui n'est pas tout à fait faut. Luc est allongé sur le lit à baldaquins dans lequel elle était cinq minutes au part avant. Elle sent cette envie devenir de plus en plus irrésistible. Alors la jeune morte s'approche du lit mais s'arrête au bord comme si elle attendait une invitation. Son aîné la lui donne en lui tendant une main qu'elle voudrait sentire sur sa peau. Les yeux, d'un noir profond, de cet homme dont elle ignore jusqu'au nom, la mettent en confiance. La majorité de la population aurait peur de cet homme mais elle, le trouve irrésistible. Luc l 'attire à lui et ne se heurte à aucune résistance. Elle est tout à lui. Il passe une main délicate dans ses cheveux et plonge son regard dans ses yeux d'un bleu changent. Et en chuchotent, lui dit :" Je te veux, soit mienne ". Comme réponse il reçoit un baisé, qu'il s'empresse de lui rendre.
La voilà plongé dans un monde sans aucunes appréhensions et dans lequel elle mord à pleines dents. C'est la première fois qu'elle se comporte ainsi et n'éprouve aucuns remords. Déjà elle se retrouve nue sur lui. La jeune novice se penche vers son maître et lui murmure :" Montre-moi comment un vampire fait l'amour. " Alors Luc la fait basculer sur le côté et la surplombe. Il la couvre de baisers qui descendent jusqu'à son bas ventre. Elle n'avait jamais eu l'occasion d'être embrassé à cet endroit et cette première la réjouie. Mais Luc ne se contente pas de jouer de sa langue, il devit légèrement et lui mord l'intérieur de la cuisse. Elia ne tient plus, elle pousse un cri qui ravit l'amant qui retourne butiner la fleur de la jeune vampire.

Déjà le soleil se lève. Ils ne le voient mais sentent sa présence derrière les murs. Un sourire s'inscrit sur leurs visages, à la pensé d'avoir passé toute la nuit à faire l'amour et à celle de faire de même toute la journée. Luc ne s'était pas trompé, il y a quelque chose d'exceptionnel dans cette fille qui a vue le jour cette nuit. Elle est provocatrice, sensuelle, délicate, fragile, endurante, tant de contradictions qui font d'elle un être à part. Il est tombé sous son charme, mais a peur qu'elle se joue de lui. Il a découvert, à travers leurs étreintes, une dominatrice naissante. Elle l'a attaché aux barreaux de lit avec un de ses bas et lui a fait subire les plus délicates tortures sexuelles qu'elle à pus imaginer et la petite a de l'imagination. Elle a très vite trouvée toutes les zones érogènes de son partenaire. Elle l'a mordu et a aspiré sa peau. Elle lui a littéralement bouffé toutes les zones sensibles.
Mais qu'est-elle devenue? Un être qu'elle méprise au plus haut point. Le reflet qu'Elia aperçoit dans le miroir lui donne envie de vomir. Elle ne sait plus où elle en est, cela fait plusieurs jours que cette vampire ne s'alimente plus. Dans un accès de rage elle brise l'objet qui lui renvoi cette image. Elle a beau hurler et pleurer toutes les larmes de son corps, rien ne la soulage. Elle est maintenant à terre, adossé à un mur de sa chambre, la tête entre ses mains ensanglantées. Elle les écartes de son visage et soudainement la faim lui tiraille le ventre. Tout ce sang! Elle aurait bien continué à se lamenter or sa nouvelle nature la contrôle de plus en plus. Un petit rictus malsain se dessine sur son visage. Elle récupèrerait bien le sang qu'elle a perdue mais le laisser sécher lui procure plus de satisfaction. Ce qui la séduit, c'est que ce n'est pas conventionnel. Ca en énerverait plus d'un et d'y penser lui procure un intense plaisir.
Comme elle aimerait le voir s'énerver devant ce spectacle, l'entendre lui dire qu'elle est folle mais qu'elle est terriblement démoniaque et que son regard lui fait froid dans le dos. Il était trop faible, elle dut donc le supprimer; elle en avait marre de voir celui qui lui avait donné vie ne rien faire à ses victimes, à part les mordre pour les tuer. Ce qu 'elle voulais voir c'était leur peur, leur souffrance et les voir le supplier. Mais non, il ne se prenait pas la tête avec, comme il disait, " de petites futilités." Il l'avait comparé à un chat, pour des millions de raisons et en particulier la façon qu'elle avait de jouer avec ses victimes. Si elle l'avait laissé en vie plus longtemps, il lui aurait trouvé bien plus de ressemblances.

Elle se lève et se dirige vers la salle de bain. Un instant elle hésite à se laver les mains et le visage, mais si elle sort comme ça il ne faudra pas cinq minutes avant que la police soit au courant ; cette idée lui plait mais elle est bien trop risqué. D'ici quelques années elle pourra se permettre une telle folie. Mais c'est plus fort qu'elle, elle est obligé de laisser quelques traces.
Après avoir pris son manteau, elle sort car son estomac crie famine. Mais elle s'arrête un instant et essaye à travers la lune de ressentire la chaleur du soleil. Elle se félicite d'en avoir profité lorsqu'elle le pouvait encore et aussi de l'avoir délaissé progressivement comme pour se préparer à sa nouvelle existence. Elle se rappel avoir lu que son astre était la lune, jamais elle n'aurait crue que ça puisse être aussi vrai. Elle se souvient aussi, lorsqu'elle fermait ses volets, avoir regardé de nombreux couchés de soleils comme si ils avaient été les derniers. Comme elle aimerait pleurer à l'évocation de tous ces souvenirs mais pour l'instant elle a plutôt la tête à la chasse.

a suivre ...


Dernière édition par le Mer 1 Nov - 16:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: un jour l'amour dit à la mort   un jour l'amour dit à la mort Icon_minitimeMer 1 Nov - 16:29

Cela fait déjà plusieurs mois qu'elle vient ici pour chasser mais de façon de plus en plus régulière ces derniers temps. Peut-être par ce que les petites rues y sont proches et le gibier abondant. Elle a toujours aimé cette église, mais ne sait pas pourquoi. Ce monument, qui pour elle n'a plus aucune importance, lui plait tout de même, à moins que ce ne soit la petite gargouille sur le côté droit de l'édifice et qui lui a toujours parut différemment plus belle. Peut-être par ce qu'elle est comme elle au fond; On ne la remarque pas forcément mais dès qu'on a pausé les yeux dessus, c'est comme un aiment qui vous oblige à regarder encore et toujours au même endroit et cela même contre sa propre volonté. Perdue dans ses pensées elle heurte un passant. Furieuse elle le dévisage d'un regard noir mais à sa grande stupéfaction elle voie dans ces yeux une lueur propre aux enfants de la nuit. Mais c'est impossible car cet être est bel et bien en vie. Perdue elle reste là à regarder cet inconnu s'éloigner vers le centre ville.
Après avoir repris ses esprits elle avance et arrive à son poste et se prépare à la chasse.

Elle s'est ouvert les poignets et attend patiemment que son heure vienne. La musique l'apaise, peu de fois elle en avait ressentie les bienfaits. Et le long de ses joues coulent des larmes de sang, par ce procédé elle pense pouvoir partir plus vite. Elle entend au loin le rire des enfants et le flot de ses larmes devient plus abondant. Pourquoi tant de tristesse, de chagrin et d'incompréhension ? Elle accepte volontiers la proposition du chanteur, le rejoindre dans la mort lui plait, bien qu'elle soit déjà morte une fois. Elle pense à la vie qu'elle aurait pu avoir. Ce qu'elle supporte le moins c'est le fait qu'elle n'enfantera jamais, mais d'un autre côté elle sait qu'elle peut tuer et redonner vie. Mais qu'elle vie? Le cadeau a bien plus d'inconvénients que d'avantages.

Elle s'est assoupie, pour elle c'est la mort qui enfin vient la prendre. Un immense soulagement. Mais la réalité est bien autre. Doucement ses yeux s'ouvre et ne perçoivent rien d'autre qu'une lumière intense. Elle est au paradis, mais quel est ce paradis qui la fait brûler en enfer. La réalité lui saute aux yeux, le soleil s'est infiltré dans la pièce et lui lèche la peau. Elle s'extirpe rapidement de la flaque de sang dans laquelle elle reposait et se dirige vers le coin le plus sombre de la salle. Elle pousse un hurlement terrifiant, malgré ces litres de sang dont elle est recouverte et ceux qui inondent le parquet, elle est toujours en vie. Elle sait désormais que ce n'est pas de cette façon qu'elle mettra fin à ses jours.
Déjà son sang sèche et lui tire la peau, elle doit l'enlever. Lorsqu'elle arrive devant le miroir de la salle de bain elle se rappel s'être déjà vue dans le même état. Le même sourire malsain se redessine sur son visage souillé par son propre sang. Elle ne veut plus mourir, car à cet instant elle s'aperçoit de la chance qu'elle a de jouir du plaisir simple de prendre des vies. Ce bien-être lui avait manqué, pour rien au monde elle ne voudrait revivre ces derniers jours. Sa nouvelle philosophie : prendre la vie et les plaisirs quand ils arrivent.

Le soir venu elle se prépare avec la ferveur d'une gamine qui sort pour la première fois. Elle met des bijoux qu'elle avait délaissé depuis des semaines, tout comme un maquillage sombre et envoûtant. Pourquoi renier sa nature profonde ? Cette nuit elle a prévue de satisfaire quelques envies. Ses plus agréables souvenirs sont ceux de nuits passées à tuer ses proies tout en leur faisant l'amour. Ils étaient partagés entre plaisir et terreur. Il lui arrivait d'avoir des remords car certains étaient des amants exceptionnels et elle les avaient vidés trop vite. Mais son ambition n'était pas de les faire crever en enduro, bien qu'un jour cela faillit arriver. Après l'avoir tué elle avait eu un fou rire qui aurait bien put réveiller ce tout jeune mort. L'inconvénient dans tout ça, c'est la disparition des corps. La plupart se retrouvaient enterrés dans la forêt. Quelques fois, elle prenait un malin plaisir à les découper en petits morceaux. La première fois qu'elle avait fait ça, elle avait vomie sur la victime, enfin sur les morceaux. Et cela l'avait fait rire. Elle était cruelle et elle a bien l'intention de retrouver ce machiavélisme très rapidement. Déjà des millions d'idées, plus tordues les unes que les autres, affluent dans son cerveau.
IL est 23 h et déjà le soleil n'est plus là pour la brûler en enfer et la douceur de la nuit s'installe, elle a une légère odeur de fleurs qui la transporte. Elle passe devant de nombreux jardins fleuris ; l'obscurité de la nuit et l'éclat de la lune leur confère une allure magique, envoûtante. Elia éprouve des sensations uniques qu'elle n'échangerait pour rien au monde. Et d'ici dix minutes elle sera en poste devant l'église.
Cela faisait déjà plusieurs fois qu'il la voyait à cet endroit. Tout de suite il avait senti qu'elle était différente et c'est pourquoi il s'était mit à l'observer. Elle avait ce côté enfantin qui faisait opposition avec son apparence. Mais il y avait ce terrible aspect séducteur et félin qui le repoussait , malgré lui, c'était celui qui l'attirait le plus.
Louis est encore là pour elle ce soir et elle le sait pertinemment. Et sa nouvelle proie ce sera lui mais la chasseuse ne procèdera pas comme à l'accoutumé. Elle le regarde furtivement et s'extirpe du muret par un petit saut rapide et précis. Elle avance lentement et se retourne pour vérifier que son plan fonctionne. Après une petite hésitation, il se met à la suivre, tout naturellement comme si il avait l'habitude de passer par là. A vrai dire Louis ne connaît même pas cette partie de la ville. Mais l'attirance est trop grande.
Elia le sent derrière elle, il est nerveux et ça ne peut pas lui échapper. Elle en sourie mais n'a pas perdue l'idée d'en fait son repas sauf qu'elle a envie de jouer. Il y a juste asse d'écart entre eux pour qu'elle ne soit plus dans son champs de vision, au moins pendant 10 secondes après le tournent. Alors après avoir passé le coin de la rue, elle se précipite une dizaines de mètres plus loin, derrière un mur et attend patiemment que son dîner arrive. Louis a accéléré le pas pour ne pas la perdre de vue mais en vin. Pourtant il continu d'avancer car il a grand espoir de la retrouver plus loin dans cette rue courbe où l'on ne voit pas la fin dès son commencement.
Et soudainement cette main qui arrive de nul pare et qui l'attire derrière le mur, puis un seconde qui se pose rapidement sur sa bouche pour étouffer un éventuel cri. C'est à peine si il est surprit, peut-être que quelque part il attendait que cette jeune femme le surprenne et c'est sûrement pour ça qu'il l'a suivit ce soir.
Comme à son habitude elle plonge son regard dans celui de sa future victime pour lui faire comprendre que sa fin est réellement proche. Par contre cette fois-ci Elia se heurte à un regard troublant, qu'elle avait déjà vue. Bouleversé, elle lâche la pression que sa main exerce sur cette bouche et l'effleure délicatement du bout des doigts. Brusquement elle se recule, consciente de ce qui se passe. Il avance d'un pas, elle recule aussitôt puis s'écroule. Alors Louis s'abaisse et approche sa main de ce visage dont il sent à distance la fraîcheur. Elle recule légèrement sa tête mais finalement capitule lorsqu'il lui effleure la peau. Il la caresse comme pour apprivoiser un animal sauvage. Elle a si peut l'habitude que l'on prenne soin d'elle, qu'elle se met à pleurer. A la vue de ces larmes de sang il la prend entre ses bras. Désormais elle ne peut plus le tuer, elle veut lui dire mais à peine remue-elle les lèvres qu'il y pose ses doigts, puis les retire et les porte aux siennes. Elle le dévisage dans une confusion totale. Mais c'est alors qu'il se lève et l'invite à la rejoindre.
Lentement Elia reprend ses esprits pour s'apercevoir qu'elle tient la main de celui dont elle voulait faire son repas. Subitement sa faim refait surface, cette tueuse l'attire brutalement à elle puis le relâche et s'éloigne en courant. Louis l'entend qui hurle de chagrin et de désespoir. Elia est à genoux quelques mètre plus loin au beau milieu de la route, comme si elle attendait qu'une voiture l'écrase. Ses prières ce sont fait entendre car c'est une camionnette qui surgit à pleine vitesse. Quelques secondes plus tard elle se retrouve dans les bras de cet inconnu, de l'autre côté de la rue. Doucement une question, qu'elle avait perdue l'habitude de poser, émerge de sa bouche :
"_Quel est ton nom ?
_Louis. Lui répondit-il, accompagné d'un sourire.
_J'aime pas tellement. Lance-t-elle tout en se relevant.
_C'est pas grave, tu n'as qu'à m'en donner un autre. "
Elle avance quelques mètres, le laissant seul, puis se retourne et lui dit :

a suivre ...


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MessageSujet: Re: un jour l'amour dit à la mort   un jour l'amour dit à la mort Icon_minitimeMer 1 Nov - 16:30

"_Lazare. J'affectionne particulièrement ce prénom.
_Echange de bon procédé. Quel est donc celui d'une si belle croqueuse ? "
Elle détourne son regard de celui de Lazare et fini par lui lancer sèchement :
"_Elia.
_Voilà un bien joli prénom pour un démon.
_Je ne suis pas un démon. Lui crache-t-elle en plain visage.
_Non, bien entendu.
_Je me dit être un enfant de la nuit.
_J'aurais plutôt pensé à un Ange de la nuit, comme un Ange noir, mon Ange Démoniaque.
_Je ne suis à personne ! Mets toi bien ça dans la crane. " Et elle lui décolle une claque qui le laisse con. Il se tourne vers elle tranquillement et lui demande ce qu'elle compte faire. Elle le regarde indécise alors qu'elle sait très bien la suite des évènements. Alors elle lui tend une main et l'invite à la suivre.
Elle l'emmène dans ce labyrinthe de rues sombres. En chemin, aucunes paroles n'est prononcées, juste des regards interrogateurs mais c'est un silence de mort qui s'est installé entre eux. Ils essayent seulement d'analyser ce qui vient de leur arriver.

A sa mort, elle avait due quitter la maison familiale sans en revoir aucuns, juste en laissant un mot " considérez-moi comme morte ". Luc l'avait recueillit et aidé à prendre ses affaires dès le lendemain. Le pauvre homme était tombé radicalement amoureux de sa jeune compagne et elle pouvait obtenir de lui ce qu'elle voulait. Bien qu'Elia ne le laissa en vie que quelques jours, elle put tout de même obtenir de lui qu'il améliore son quotidien ; de façon qu'à la mort de Luc, elle avait tout le confort qui lui était nécessaire.
C'est donc à cet endroit qu'elle décide de l'emmener ce soir. Cette maison, près de le forêt, que tous avaient oubliés. Endroit plutôt tranquille pour la mise à mort des victimes bruyantes. Comme elle aime les gémissements et les hurlements qu'elle peut provoquer.

Ils arrivent à la lisière de la forêt. La elle sent une résistance de la part de son poursuivant dont elle tien la main. Elia se retourne, il l'interroge des yeux. Elle lui attrape l'autre main et lui dit doucement : " N'es pas peur je t'emmène chez moi, on sera plus tranquille la bas. Ne t'inquiète pas il ne t'arriveras rien. Et puis ce n'est qu'une forêt, tu ne vas pas me dire que tu as peur de te promener dans la forêt en pleine nuit ? ". Il regarde la forêt, la regarde et lui dit : " Ok je te suis "Alors ils entrent dans une forêt que la nuit ensorcelle.

Il fait irruption dans la chambre et ressent aussitôt la plénitude qu'il y règne. Le visage de celle qu'il aime rayonne comme la lune lorsqu'elle brille, sa peau est tout aussi claire et aucun maquillage ne vient l'obstruer. Il sait pourquoi il l'aime; c'est pour ces instants de bonheur qu'elle lui procure, inconsciemment. Elle a dans le regard une tendresse infini. Il se penche vers elle et pause délicatement ses lèvres sur des lèvres aussi douces que les pétales d'une rose fraîchement cueillie. Entre elle et le bord du lit il y a juste asse de place pour qu'il s'y installe, alors il s'allonge et la prend dans ses bras. Son étreinte est protectrice ; comme si il avait peur de la perdre et c'est effectivement le cas. Cela fait quelques mois qu'ils vivent ensembles et il ne sait pas pour encore combien de temps. Pour lui la différence qui les séparent est trop importante et pour lui cette situation devient insupportable ; il a l'impression de ne pas vivre avec elle et de ne pas être à sa place lors des orgies. Elle ouvre les yeux, l'embrasse, passe son bras autour de lui et se rendore.

Un petit courant d'air la fait frissonner. Il remonte le draps sur son Ange et se lève pour fermer la fenêtre. Bientôt se soleil se lèvera, part conséquent il préfère fermer les volets et tire les doubles rideaux qui la protègerons encore mieux de la lumière destructrice du soleil.

Lazare lui demande encore une fois de lui prendre sa vie. Et furieusement elle refuse de nouveau. Elia pleure à l'idée de lui hotter la chance qu'il a encore de vivre, de profiter de la chaleur et de la luminosité du soleil et surtout de voir tous ces magnifiques levés de soleils et ces couchés qui lui manque tant. Mais pour lui tout est déjà planifié, il veut être constamment à ses côtés, vivre pleinement les choses, avec celle qu'il aime désormais.
Il l'embrasse mais ses lèvres ne s'attardent pas, elles dérivent sur les joues là où des larmes de sang coulent encore abondamment. Enervé, elle le repousse si violemment qu'il se retrouve à terre. Cet inconscient la regarde en lui hurlant de le prendre. C'en est trop, Elia l'attrape à la gorge et le regarde avec une haine si grande que maintenant Lazare a peur de mourir. De sa main restante elle empoigne la dague qu'il vient de lui offrir et lui porte à la gorge; et lui dit avec toute la haine qu'elle peut émettre : " C'est comme ça que tu veux mourir?! " Son regard est persistant, son Ange détourne les yeux et d'un geste précis, elle l'entaille. Elle se recule et le regarde, lui qui ne sait plus quoi faire. Soudainement un rire, aussi démoniaque que cela puisse être, sort de la bouche de cette tueuse. Elle se jette sur lui et pause ses lèvres sur la plaie et boit, encore et encore. Celui qui l'aime tant finit par succomber à ce baiser mortel.
Alors Elia retire ses lèvres et le porte jusqu'à la chambre.
Jamais elle n'avait aimé quelqu'un avec tant de dévotion. Elle le regarde et se demande comment cela est possible. Elle est prête à tout pour lui; même du pire. Elle ne sait même pas si il s'est aperçut de ce qu'elle s'apprête à faire. Comment a-t-il put la convaincre d'accomplire une telle chose. La jeune femme désemparé prend tout de même la dague et s'ouvre le poignet. Avec ferveur et amour Lazare boit ce sang, celui de la résurrection. Il le sent dans sa bouche, le long de sa gorge, jamais il n'avait imaginé le bien-être que cela pouvait apporter. Mais déjà Elia retire son bras. Il a soif et cruellement elle préfère attendre la nuit suivante pour lui offrir sa première victime. La vampire sait que l'attente est bienfaitrice dans bien des cas. Lazare la regarde avec supplication, mais très vite épuisé par ce qui vient de se dérouler, il ferme les yeux, puis s'endort entre les bras de son bourreau.

Elia le regarde, lui caresse les cheveux et se demande quelles transformations seront pour elle les plus agréables. Elle a tant de chose à lui apprendre car elle sait qu'on ne peut pas survivre très longtemps sens l'aide de quelqu'un; enfin seulement au début. Ayant supprimé son maître, elle en sait quelque chose. Ce ne fut pas une grande perte car elle avait apprit de lui le maximum qu'il pouvait lui enseigner, en seulement une semaine. C'est dire à quel point il était vieux et expérimenté, mais elle ne peut pas lui reprocher qu'il avait du flaire pour dénicher les futurs vampires les plus abominables. Elle ne se classe pas dans cette catégorie bien qu'elle en ai le profile mais elle a toujours fait en sorte de ne pas se faire remarquer. C'est peut-être ça le plus terrible en elle, cette façon qu'elle a de n'attiré l'attention que de certaines personnes. C'est une chose inné, elle ne sait pas si il sera capable de développer un tel comportement. Pas mal de choses apparaisses après la transformation, des comportements imprévues ou que l'on peut déceler dans le regard. Car si on est asse doué on peut en un regard voir le fond de l'âme, même des recoins que l'être ignore ou se cache, de crainte d'en découvrire d'avantage. Lazare a toujours exploité le moindre de ses côtés malsains sans pour cela oublier la tendresse et le romantisme qui l'habitent.

Doucement il se réveille d'un étrange rêve. Il était un vampire. Elia lui passe une main délicate sur son visage. La sensation qu'il ressent est toute nouvelle. Il cherche une explication dans le regard de cette tendre femme qui est assise à côté de lui. Pour réponse il a un baiser à la saveur particulière, puis Elia se lève et passe dans la pièce à côté. Elle revient quelques secondes plus tard accompagné d'une fille blonde, l'ère paumé mais pas du tout apeuré. " prend-la, elle est à toi. "L'adolescente s'assoie sur le bord du lit et attend, mais pas longtemps car une faim soudaine a frappé ce tout jeune vampire qui découvre les bonheurs d'une alimentation sanguine. Il l'attrape et lui transperce le cou avec une violence qu'Elia ne lui connaissait pas. En quelques secondes cette première victime a rendue l'âme. Pendant tout ce temps Elia a regardé son amant avec fierté mais une légère angoisse l'habite depuis qu'elle a vue avec quelle monstruosité il s'est acharné sur cette pauvre fille. Elle s'approche du lit et prend le corps et lui demande de la suivre.
A plusieurs reprises il lui a demandé ce qu'ils allaient faire dans la forêt. Pour seule réponse il a obtenu " Réfléchit un peut, cela devrait te paraître évident. "Bien tout ça est très claire mais il est tellement émerveillé par tous ses sens, qu'il ne peut pas se concentrer sur autre chose que la magnificence de la nuit.
Désormais ils sont au cœur de la forêt. Elle laisse tomber le corps à terre et lui dit " Maintenant tu en fais ce que tu veux ". Il la regarde, puis regarde le corps étendu sur le tapis de feuilles mortes. " si tu veux l'enterrer, il faut creuser à un mètre de profondeur, sinon les animaux les déterrent. Et je t'avoue que c'est risqué et plutôt crade quand tu revient quelques jours plus tard et que tu découvre cette charogne puante éparpillé un peut partout. "

Elia s'approche de Lazare, à quatre pattes, tel un félin, l'embrasse avec la délicatesse d'une rose puis s'écarte lentement sur le côté. Alors il se tourne vers elle et l'embrasse à son tour. La féline aime ce petit jeu et son compagnon en connaît parfaitement les règles. Elle le regarde puis sourie. Aucun mot n'a besoin d'être prononcé.
Elle s'est allongée les bras relevés au dessus de la tête. Délicatement il lui öte les boutons de ses incroyables chemises et y redécouvre ce corps si parfait à ses yeux. La volupté de sa poitrine l'a toujours émerveillé, comme un enfant devant un magasin de bonbons. Mais désormais il peut se servir à sa guise et il en reprend jusqu'à en être malade. Leur étreintes sont délicatement sauvages et sensuellement violentes. Ils savent alliés avec brio toutes ces contradictions. Il lui arrive de l'attraper brutalement pour l'embrasser avec volupté, de la pénétrer doucement tout en lui mordant le cou. Aucun de ses amant n'est arrivé à lui donner tant de plaisir. Mais combien d'amants a t-elle aimée, elle ne se laissait pas le temps, elle les tuait le plus souvent avant qu'ils aient put jouir pleinement.
Elle passe devant le miroir et se regarde. Ce ne fut que très rarement qu'elle eu l'occasion de voir un tel éclat sur son visage. Elle est heureuse. Tout ça grâce à Lazare, il a réussit à lui redonner confiance en elle. Elle qui n'allait jamais bien, qui n'aimait pas son corps, elle tout simplement. A présent Elia aime ce que Lazare a fait d'elle, l'être qu'elle est, qu'elle est devenue.
Dans sa tête c'est un ouragan de bonheur et cette pensé n'échappe pas à la personne qui en ai la cause. Son preux chevalier se précipite derrière elle, la prend dans ses bras et l'embrasse fougueusement dans ce cou qu'il aime tant. Lazare sait que derrière cette magnifique peau blanche coule le sang qui lui à redonné vie, il pourrait en boire jusqu'à plus soif. Il l'a toujours préféré aux autres. Elia sent les lèvres de son amant qui cherchent un veine, alors elle le repousse et s'ouvre le poignet.
Sa transformation a fait d'elle une dominante et c'est par de telles pratiques qu'elle accomplie sa domination. Ô elle aime le voir à ses pieds. Il est à sa merci et elle jouie de cette situation. Il a beau être devenu aussi impitoyable qu'elle avec ses victime, il reste tout de même inférieur à elle. De toutes manière il n'a jamais eu la prétention de la surpasser ou de la dominer. Le jour de sa mort ce fut comme un accord, ils en avaient parlé sans émettre de paroles. Lorsque Elia lui avait offert son sang, elle lui avait fait passer ce message. Depuis tout ce passe comme dans le plus beau des films.

Elle le regarde qui la fixe de ses yeux tristes.
"_Pourquoi es-tu aussi triste ?
_Il va pleuvoir.
_Et c'est ça qui te met dans un tel état.
_Disons que je suis mélancolique. A chaque fois qu'il y a eu un orage, il faisait encore jour.
_Réjouis-toi, dans moins d'une heure il fera nuit. Je t'accompagnerais sous la pluie et là on fera ce que bon te semble. "
La joie n'est pas inscrite sur son visage mais il lui adresse un léger sourire qui la contente.
Ils regardent l'heure impatient que la nuit tombe. Le tonnerre est de plus en plus violent et ça les ravivent.

FIN
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murielboy

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MessageSujet: Re: un jour l'amour dit à la mort   un jour l'amour dit à la mort Icon_minitimeMer 1 Nov - 17:10

Smile
rien a dire a par que c'est sublime comme texte Smile

même si c'est hyper long, lol, c'est vraiment trop beau.
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MessageSujet: Re: un jour l'amour dit à la mort   un jour l'amour dit à la mort Icon_minitimeMer 1 Nov - 17:11

il es pas long il fait quatre ou cinq page A4

et je l'ai déja lut 3 fois voir plus tellement j'adore ce texte Twisted Evil
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murielboy

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MessageSujet: Re: un jour l'amour dit à la mort   un jour l'amour dit à la mort Icon_minitimeMer 1 Nov - 17:32

ouais, mais c'est long quand on est mal instalé^^
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MessageSujet: Re: un jour l'amour dit à la mort   un jour l'amour dit à la mort Icon_minitimeMer 4 Avr - 16:16

il te reste plus qu'a imprimer le texte pour le lire ^^
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MessageSujet: Re: un jour l'amour dit à la mort   un jour l'amour dit à la mort Icon_minitime

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